Légende urbaine ou racontars de jaloux ?
En cette fin du mois de juin qui ouvre sur l’Eté ses portes ensoleillées, un cabinet notarial a permis à une héritière âgée et sans descendance d’acquérir un bien qui va transformer le paysage urbain de la Cité Royale. Contrairement à ce qu’a évoqué la Presse locale, il ne s’agit pas d’un simple acte d’ achat rédigé dans les règles qui serait, ensuite, offert à la ville sous forme de legs, signé et validé chez un autre notaire. Non, cette dame veut transformer le bâtiment emblématique du centre ville de fond en comble, en y mettant sa touche et, qui sait, une fois les travaux terminés, une plaque commémorative à son nom scellée sur la façade de l’immeuble voisin (encore vierge). Cette générosité, pour l’heure, est plus sécurisée que l’or des Etats Unis à Fort Knox. Ce n’est pourtant que le début d’un projet qui, s’il se réalise, risque de changer fondamentalement le paysage de la ville. Explications :
Un commentaire savoureux de la Dame paru dans un blog local :
« Voici la suite de mon commentaire :
Il serait donc possible de conserver l’intégralité de la façade avec son originalité son toit en ardoises, de démolir l’intérieur, et d’y construire les espaces nécessaires pour une maison de retraite : l’immeuble Larraillet pourrait accueillir : le restaurant, la bibliothèque et pourquoi pas une piscine coté rue Samonzet, par contre le petit immeuble qui est entre l’immeuble Larraillet et l’immeuble abritant une agence de voyage, lui sans originalité peut être démoli, et à cet emplacement l’immeuble construit pourrait avoir plusieurs étages… Et l’aspect de quartier serait conservé, et les générations futures n’auraient pas à regretter cette disparition. »
Commentaire auquel un autre commentateur (censuré, mais le Canard à Plumes compte quelques amis qui peuvent transférer leurs dires, en dehors de celui dans lequel ils pourraient paraître si la censure ne frisait pas les moustaches des imberbes qui la gèrent) :
« Que voilà des bonnes(?) idées pour assurer un futur à cet immeuble et sa reconversion. Car c’est bien connu, pour une maison de retraite on ne compte pas. Il suffit de faite payer les résidents. Pourtant il n’est pas certain que ça marche…
A moins qu’une très riche héritière comme Mme M. ait l’intention de faire un leg conséquent pour que le promoteur puisse donner vie à ces idées . «
Nous avons donc contacté la fondation M,, lors des sondages liminaires au creusement de la piscine, essentielle dans l’ordre des choses, car la canicule attend les petits vieux à l’ombre des ombrelles trouées, des ventilateurs d’outre tombe et des éventails (pour les aficionadas de corridas grillées au sol sin sombra). La rencontre s’est avérée fructueuse, et nous sommes revenus avec un panel de projets dont vous trouverez ici les diverses projections architecturales.
Nota : la riche héritière envisage de lancer un crowfunding pour financer les travaux (y compris à l’Export). Le maire de Pau versera au pot quelques cinquante euros symboliques (dito la Presse locale), la Municipalité n’ayant plus un roublard en poche après la coupe du monde de foot.
Voici les projets :
Vues actuelles des lieux :
Le Canard à Plumes 