Nouvelle menace sur le Béarn: l’invasion des chenilles à poil rose

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En ouvrant l’Éclair ce matin, j’ai cru un moment l’avoir confondu avec Le Monde. Mais non, imbécile, il ne s’agit pas de Lagos [les gosses], la bouillonnante capitale africaine, siège éphémère de la République libertaire fondée par Fela Kuti, mais de Lagos, charmant village béarnais.

La nouvelle n’en prend que plus de relief. Autant Lagos -Nigéria, pullule de toutes sortes de créatures improbables, autant un tel phénomène que celui reporté par l’Éclair semble totalement inédit dans la paisible commune de Lagos – Béarn.

Je ne peux qu’admirer le flegme tout britannique et le courage exemplaire de la biologiste, dépêchée tout exprès par le muséum d’histoire naturelle de Paris, qui est ici photographiée alors qu’elle semble s’apprêter à prendre les mesures d’une de ces extraordinaires chenilles à poils roses, montée sur une table.

En ce qui me concerne, face à une telle créature, aux canines proéminentes, à l’oeil unique et aux poils dressés, je n’en mènerais pas large.  Les habitants de Lagos ont bien entendu reçu pour consigne de fermer à double tour toutes les ouvertures de leur domicile afin de limiter au maximum l’invasion. Les occupants des habitations dans lesquelles les chenilles ont déjà réussi à pénétrer ont été évacués tôt ce matin par les pompiers du département assistés des équipes de la protection civile et du SAMU afin d’être rassemblés et mis en quarantaine dans le gymnase de la commune.

La recherche d’explications à ce phénomène inconnu jusqu’alors donne lieu à de multiples hypothèses. Ces chenilles sont elles le produit d’une mutation intervenue dans les  cheminées de l’usine Sanofi de Mourenx, située à quelques encablures de Lagos? Sont elles un nouvelle illustration du réchauffement climatique?  Ont elles voyagé à travers l’espace intergalactique? Autant de questions qui vont donner du fil à retordre à la communauté scientifique.

Nous en saurons sans doute plus en fin de journée après le point de presse de Monsieur le Préfet.

4 commentaires

    • Le professeur Valairien a bien voulu nous donner quelques explications du phénomène. « Tout est dans tout » a t-il indiqué. Il a poursuivi par: « Et réciproquement ». Puis il a ajouté: « Tous les éléments se complètent ».

      Alors qu’un auditeur avouait ne pas comprendre, le professeur Valairien, piqué au vif, a lancé: « N’oubliez pas que je suis bénévole et que je mérite protection ».

      Pressé par le temps, le professeur a du s’éclipser avant d’avoir conclu son raisonnement. En effet, il nous a informé qu’il travaillait dur à la 967ème version de son unique article, paru il y a de nombreuses années sur un blog local, intitulé aujourd’hui « Alternatives Populistes ».

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      • C’est pourtant très clair, vous y mettez sûrement de la mauvaise volonté : l’invasion des chenilles roses est clairement une conséquence du capitalisme.

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        • Comme d’habitude le professeur Valairien critique mais ne propose rien. Comme je l’ai démontré dans mes 43 excellents articles du mois dernier, Bayrou est totalement nul. Mais j’aurai l’occasion d’y revenir prochainement.

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