Tragédie aux fêtes de Bayonne: des centaines de festayres dévorés par les piranhas

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Nous avons beaucoup hésité avant de vous montrer ces terribles images mais nous avons décidé de faire passer notre devoir d’information avant toute autre considération.

Hier en début de soirée, alors que la fête battait son plein,  des milliers de festayres ont été pris au piège d’une crue soudaine de la Nive, elle même infestée de piranhas.  On voit sur ces images de notre photographe, un nombre incalculable de pauvres gens se débattre et appeler au secours dans une eau rougie par leur propre sang.  Au centre de la photo, on aperçoit distinctement un piranha géant sauter au dessus de l’eau, à la recherche d’une nouvelle proie.

Malgré la rapidité de leur intervention, les services de secours, pompiers et sécurité civile, n’ont hélas pu sauver que très peu de festivaliers. Ce matin, le bilan est très lourd: après la décrue on a vu des dizaines de cadavres dépecés descendre l’Adour.  Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques confirme que les disparus se comptent par centaines,  parmi lesquels de nombreuses familles avec enfants.  Il est bien entendu trop tôt pour établir un bilan définitif de ce qui apparaît comme étant la pire tragédie jamais connue par le pays basque.

Bien entendu les fêtes sont annulées et les autorités invitent tous les vacanciers qui désiraient se rendre à Bayonne ce week-end à annuler leur voyage. La gare SNCF de Bayonne est fermée sine die, comme c’est de toute façon le cas depuis plusieurs mois.

Les raisons de la crue soudaine de la Nive restent pour le moment totalement inconnues. Météo-France ainsi que les services départementaux des eaux et forêts n’avaient rien prévu de particulier et avouent leur ignorance. Cependant, il se pourrait que des poches d’eau souterraines, alimentées par les intempéries de ces derniers mois, aient subitement forcés leur chemin jusqu’à la rivière, causant ainsi son emballement.

La présence de piranhas, et d’autant plus de piranhas géants, dans les eaux de la Nive et de l’Adour est aussi pour le moment largement inexpliquée. Le réchauffement climatique est sans doute à l’origine du soudain déferlement sur nos côtes de ces poissons carnassiers venus de l’Amazonie.  Un représentant de Sea Sheperd nous a confié que l’on assiste  sans doute à l’émergence d’une nouvelle vague migratoire, avec des espèces qui tentent de traverser l’océan atlantique (malgré sa dangereuse salinité) à la recherche de nouvelles sources de nourriture, leurs conditions de vie en Amazonie devenant de plus en plus précaires.  La tragédie bayonnaise pourrait n’être que le début d’une offensive bien plus large sur les côtes européennes.

On ne peut s’empêcher de rapprocher cette tragédie de la soudaine apparition, à l’autre bout des Pyrénées-Atlantiques, d’énormes chenilles à poil rose, elles aussi carnassières (notre édition spéciale du 23 juillet dernier).  Il semble que notre département soit en première ligne en matière de mutations génétiques et d’apparition d’espèces inconnues et dangereuses. Là encore, tous les regards se tournent vers les activités pétrochimiques de la plateforme de Lacq.  Les piranhas géants se seraient-ils développés dans les eaux du Gave de Pau avant de retourner satisfaire leurs instincts meurtriers à Bayonne?  Le CNRS a démarré un vaste programme de recherche sur cette question particulièrement ardue, avec l’appui de toutes les sociétés et amicales de pêche locales.

En attendant, par ces temps de forte chaleur, nous recommandons à chacun de faire bien attention où il met les pieds avant de faire trempette.

 

 

 

 

 

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